La HAS vient d’éditer une mise à jour de la fiche bon usage du médicament dédiée à la place des agonistes dopaminergiques dans le syndrome des jambes sans repos.
En résumé:
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une maladie de diagnostic souvent difficile, qui est en général peu sévère. Le plus souvent, son traitement est hygiéno-diététique. Seules les formes très sévères sont responsables de perturbations importantes du sommeil et/ou d’un retentissement marqué sur la vie quotidienne.
Des agonistes dopaminergiques ont une AMM dans les formes modérées à très sévères du syndrome des jambes sans repos idiopathique : Sifrol® (pramipexole) comprimés 0,18 mg et Neupro® (rotigotine) dispositifs transdermiques 2 mg/24 h1. Cependant, le bénéfice observé dans cette indication est modeste, de pertinence clinique discutable, et son maintien à long terme n’est pas démontré (excepté, semble-t-il, pour la rotigotine dans une étude).
Des agonistes dopaminergiques ont une AMM dans les formes modérées à très sévères du syndrome des jambes sans repos idiopathique : Sifrol® (pramipexole) comprimés 0,18 mg et Neupro® (rotigotine) dispositifs transdermiques 2 mg/24 h1. Cependant, le bénéfice observé dans cette indication est modeste, de pertinence clinique discutable, et son maintien à long terme n’est pas démontré (excepté, semble-t-il, pour la rotigotine dans une étude).
Par ailleurs, les effets indésirables peuvent être graves : troubles du comportement ou aggravation paradoxale des symptômes, imposant l’interruption rapide du traitement.
Ainsi, les agonistes dopaminergiques n’ont démontré d’intérêt clinique que dans les formes très sévères de SJSR. Il faut donc éviter d’exposer à ces médicaments des patients ayant une forme moins grave du SJSR.
Ainsi, les agonistes dopaminergiques n’ont démontré d’intérêt clinique que dans les formes très sévères de SJSR. Il faut donc éviter d’exposer à ces médicaments des patients ayant une forme moins grave du SJSR.
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